Mathieu Maigrot, motion designer et illustrateur franco-mauricien, se spécialise dans des projets culturels et durables. Formé en France, il combine ses talents artistiques pour donner du sens à son travail. Il s’investit dans des projets ayant un impact positif sur la société. Dans cet article, il nous parle de son expérience au sein du projet Leritaz Maronaz, où il a contribué par ses illustrations engageantes.
As-tu l’habitude de projet similaire à Leritaz Maronaz ? Si oui, donner quelques details, si non, en quoi est-ce different ?
Mathieu Maigrot : Je ne dirais pas que c’est une habitude, mais j’aimerais bien que ça le devienne ! Ce n’est pas mon premier travail d’illustration, mais œuvrer pour la culture et remettre en valeur des personnages et évènements importants c’était vraiment engageant. J’aime que mon travail ai du sens, et la pour le coup c’était parfait.
2 – Quel a été le dessin qui t’a le plus plu à réaliser ?
Mathieu Maigrot : J’hésite entre Barbe Blanche et la Révolte de Ford Hendrick qui est sur un mur au Musée de l’Esclavage à Port Louis. Mais je pencherai pour Ford Hendrick. En dessinant une scène, j’en ressens l’émotion, et je me revois la rage au ventre dessinant les yeux pleins de violence de Anna de Bengal. C’est d’ailleurs mon dessin le plus détaillé au final.
3 – Quel était le plus gros challenge dans ta mission ?
Mathieu Maigrot : Un challenge notable a été l’illustration des « traces du maronnage au 21e siècle ». Difficile de représenter en une seule illustration tout l’héritage culturel qui a découlé de ces événements. Sans non plus le mélanger avec d’autres mouvements culturels qui s’en rapprochent.