Le nom de Bellaca figure sur la liste des guerriers noirs ayant dominé sur la partie sud du district de Rivière Noire
La culture malgache perdure à l’Île Maurice. Il faut plusieurs siècles à la structure “francilienne” pour réussir à effacer des éléments culturels malgaches tels que la pharmacopée, les rites et les pratiques religieuses. Les pratiques magiques sont appelées Ody Gasy ou encore Ody Fanidy.
Coutoupa le guerrier Carte : Surnommé Alexandre par ses anciens maîtres, Coutoupa est le chef d’une guérilla d’une trentaine de marrons. Sa force athlétique et sa maîtrise du combat font de lui un guerrier redoutable.
Cet esclave choisit la liberté dès son arrivée sur l’île. Il vend des brèdes à Grande Rivière, au Pont Bourgeois, il pêche dans tous les lagons de l’Ouest à l’Est. Il se déplace librement dans les forêts.
Des femmes marronnes commandent l’incendie du fort principal des Hollandais, le fort Frederick Hendrick le 18 juin 1695. Le Quartier Général de la colonie est incendié par des marrons du nom d’Aaron d’Ambroise, Antoni aka Bamboes, Paul de Batavia, et de leurs femmes qui ont joué un rôle clé dans cet attentat. Ils ont pour but de chasser les colons hollandais afin de pouvoir prendre le contrôle de l’île. finalement réussi la construction de leur bateau censé les rapatrier vers la Grande-Terre ? Auraient-ils établi une colonie marronne à Maurice ? Personne ne pourra nous le confirmer avec certitude et objectivité.
Le métisse réunionnais Louis Timagène Houat est condamné à l’exil en 1836 pour avoir pris part à un complot anti-colonial à Saint-André et avoir voulu agiter dans la colonie française “le drapeau d’une république africaine”.
Les mutineries à bord des navires négriers qui amènent les natifs à Maurice étaient fréquentes et parfois très violentes.
Les piroguiers malgaches font des accords avec les marrons pour leur permettre de mettre les voiles.
La musique est une forme de soulèvement poétique étroitement surveillée par les autorités coloniales. Ce genre d'incitation à la révolte est gravement puni.
John Jérémie, est envoyé par la reine pour annoncer l'abolition de l'esclavage. L'accueil hostile que lui réserve les propriétaires terriens lui vaut d'être mis sous protection dès son débarquement à Port-Louis.
Jérôme est un Malgache marron de la Réunion, qui devient navigateur ou pirate. Il fait partie de l’équipage anglais qui conquiert l’Île de France en 1810.
Les camps des marrons sont généralement conçus de “Ajoupa” : des petites tentes de fortune triangulaires construites avec des branches et des feuilles dans lesquelles on peut s’allonger et se protéger.
Barbe blanche fait figure de roi marron sur le sommet de la montagne du Morne.
Mangalkhan, brigand de la forêt, refuse le système post-esclavagiste et occupe les forets de Curepipe avec ses hommes et leur troupeau.
Ratsitatane Carte : L’histoire de Ratsitatane a marqué la mémoire collective comme étant l’apogée des soulèvements anti-esclavagistes. Orné d’une auréole de marron ultime, son histoire est marquée de nombreuses zones d’ombres qui viennent relativiser certaines rumeurs, tout en éclairant sur la complexité des relations malgacho-mauricienne
Diamamouve est ce que l’on considère à l’époque comme un “grand marron”, une catégorie de marrons accusés de s’être établis de manière définitive dans les forêts. Personnage héroïque de la Grande Rivière Sud-Est, Diamamouve marque les mémoires après un saut d’une cascade haute de vingt mètres lors d’une course poursuite.